Traditionnellement utilisés dans les pays nordiques et scandinaves, les coquillages d’allaitement sont un remède entièrement naturel qui soigne et prévient les douleurs liées à l’allaitement.
Plus de 90% des sages-femmes recommandent l’utilisation de ces accessoires, bien plus que les coussinets ou les coquilles d’allaitement. Mais quels sont les risques de mycose avec un coquillage d’allaitement ?
Il est normal pour les jeunes mamans de craindre un quelconque risque d’infections, sachant que les tétées et les montées de lait sont parfois d’ores et déjà assez douloureuses. Est-ce que les coquillages d’allaitement augmentent les risques de développer une mycose ? Nous vous partageons pourquoi ce n’est pas le cas et comment les coquillages empêchent l’apparition d’infections !
Comment se déclare une mycose durant la période d’allaitement ?
La mycose est une infection due à la présence de champignons. L’espèce la plus souvent en cause est le Candida, un type de champignon qui se développe sur les lésions, la peau, les ongles ou les muqueuses.
Quels sont les symptômes d’une mycose ?
Lors d’un allaitement, les traces d’une mycose sont généralement peu visibles, voire pas du tout. Une rougeur apparaît sur le sein ou une inflammation se déclare sur l’aréole. Rien de ces détails n’est vraiment concluant.
Toutefois, les symptômes d’une mycose sont bel et bien réels et apparaissent dans une grande majorité des cas :
- Une sensation de brûlure sur les seins (en priorité les mamelons) ;
- Une mise au sein douloureuse ;
- Des douleurs perceptibles durant la tétée.
Si une maman présente un ou plusieurs de ces symptômes, cela signifie qu’elle a de grandes chances d’avoir une mycose. Si vous souhaitez en apprendre plus, vous pouvez consultez le site officiel de santé gouvernement.
Quelles sont les causes d’une potentielle infection ?
C’est là que les choses deviennent intéressantes ! Qu’est-ce qui est responsable de l’apparition d’une mycose en période d’allaitement ? Les causes sont nombreuses :
- La prise d’antibiotiques durant l’accouchement. Ils impactent le microbiote du corps, ce qui affaiblit la barrière intestinale et rend l’organisme sensible aux mycoses ;
- Des vaginites à répétition.
- Une alimentation trop sucrée
Cependant, la cause la plus fréquente d’une mycose durant l’allaitement est la suivante : une légion au mamelon. Les lésions sont des portes ouvertes aux infections et plus précisément aux mycoses. Lorsqu’une maman allaite son bébé, la succion, les montées de lait et les tétées à répétitions peuvent blesser les seins.
Des crevasses apparaissent sur les mamelons, et ce, dès les premiers jours d’allaitement.
Les crevasses sont des micros lésions imperceptibles à l’œil. Plus ou moins profondes dans l’aréole, elles créent d’intenses douleurs et peuvent causer une infection que l’on appelle également candidose, c.-à-d. une mycose.
Est-ce que les coquillages d’allaitements engendrent des mycoses ?
Quel sont les risques de mycose avec un coquillage d’allaitement ? Est-ce que ces accessoires causent des infections ? La réponse est très simple : non. Il n’y a aucun risque que des coquillages d’allaitements soient responsables de l’apparition d’une quelconque infection.
Au contraire, comme dit précédemment, les mycoses sont habituellement dues aux lésions présentent sur les seins.
Les médecins et les sages-femmes sont unanimes : les coquillages d’allaitement ne causent pas de maladie et soignent même les mycoses.
Comment le coquillage d’allaitement lutte contre l’apparition de mycose ?
Les coquillages d’allaitement présentent de nombreux bienfaits. Si nous devions résumer en une phrase l’impact de ces accessoires, ce serait de la manière suivante : ils aident les mères à ne plus avoir de douleurs physiques et améliorent de manière drastique leur confort.
Nous retrouvons deux bienfaits principaux :
Les coquillages d’allaitement et les écoulements de lait maternel
Les glandes mammaires produisent du lait maternel au cours de la journée et déclenchent les montées de lait. Lorsque la quantité de lait est trop conséquente, il arrive que des fuites aient lieu, résultats du réflexe d’écoulement (ou d’éjection) naturel du corps d’une femme. C’est aussi le cas lors d’un grand laps de temps, entre deux tétées ou même durant la nuit.
Si le fait de nourrir votre bébé empêche l’écoulement de se produire, il est impossible de prévoir toutes les fuites. Pour remédier à ce problème, les coquillages d’allaitement permettent de contenir les pertes de lait sous leurs coquilles. Ils se présentent comme des substituts idéaux aux coussinets d’allaitements, à conditions qu’ils soient de la bonne taille.
Les coquillages d’allaitement pour soigner les crevasses et prévenir
Les crevasses apparaissent généralement au début de l’allaitement. Si elles sont très douloureuses, elles peuvent mener à un sevrage précoce. Les crevasses sont comme des cicatrices, pour les soigner, il faut faciliter la cicatrisation de la peau. Pour ce faire, les coquillages d’allaitement s’avèrent très utiles.
Le plus intéressant dans le mode de fonctionnement de ces coquillages est le contact prolongé du lait maternel avec la peau. Grâce à sa composition, le lait maternel est un excellent désinfectant et un très bon produit hydratant.
Grâce à ses qualités, le lait est capable de soigner les crevasses. Ainsi, les coquillages d’allaitement contribuent à la prise en charge des lésions, accélèrent leurs guérisons et évitent par la même occasion les risques de mycoses !
Conclusion sur les risques de mycose avec un coquillage d’allaitement
L’allaitement maternel est une expérience unique que certaines femmes vivent parfois dans la douleur. Si vous n’avez pas envie de mettre votre nouveau-né au biberon et désirez continuer de donner le sein, quelques solutions peuvent vous aider à y arriver. Les coquillages d’allaitements en font partie.
Les risques de mycose avec un coquillage d’allaitement sont nulles. Dès les premiers instants ces accessoires améliorent significativement cette partie de votre maternité. L’engorgement mammaire n’est plus un problème, ni les mamelons douloureux à cause des lésions.